Mes amis, je partirai
Point de regret, point d’après
Nul doute, vous saurez m’épargner,
Les pleurs et les Mais,
Nul doute, vous comprendrez
Le poids des secrets,
Les rêves sacrifiés,
L’oubli des années
Auprès de vous, débutées
Jamais achevées
Oui, je m’en vais
Inutile de lutter :
C’est le vent qui m’emmène
C’est l’envie qui me traîne
Un chant de sirène
Qui m’appelle
Un balluchon pour bagage
Beaucoup trop lourd pour mon âge
Un chaton dans mon sillage
Je quitte le village
C’est le vent qui m’emmène
C’est l’envie qui me traîne
Mais n’ayez aucune peine
Je vous aime de même.
*texte protégé*