voici un extrait de la nouvelle sur laquelle je suis depuis une semaine. Bientôt achevée le passage qui suit m'a ému au plus profond de moi et c'est une chose rare mais qui m'a grandement fait plasir.
bonne lecture à vous sachant que c'est un premier jet
Elle frappa avec douceur et ouvrit la porte quand l’occupant de la pièce le lui permit. La chambre sentait bon la lavande et ce fut avec un plaisir non dissimulé qu’Elena sourit. Puis elle attendit qu’on lui demande s’approcher vers le lit à baldaquin où de nombreuses fois elle avait servit son roi du plus profond de son intimité. Celui-ci se leva, attendrit par la chaleur du sourire de sa maîtresse. Il l’enlaça plus tendrement que d’habitude et alors chose incroyable lui fit un aveu pour le moins troublant :
« Oh ma douce Elena ! Je t’attends depuis moins d’une heure maintenant. J’ai cru que tu arriverais juste à temps pour accomplir ta dernière tâche. J’avais tellement envie de t’avoir dans mes bras, de te serrer contre mon cœur si fragile depuis que je prends soin de toi.
- Que voulez-vous dire mon Roi ?s’étonna la jeune femme surprise. Je ne vous reconnais guère plus.
- Je veux juste que tu saches que je t’adore comme on adore un Dieu. Que je vénère la moindre courbe de ton corps si finement taillé ! Quand je t’ai découverte alors que je n’étais guère plus vieux que toi, j’ai senti mon cœur faillir devant la tristesse qui émanait de ta personne. Tu ressemblais à un ange déchu ma belle enfant. Tu étais si pâle, si malheureuse. Et moi je me sentais si seul. J’ai tout de suite su que tu serais ma promise, celle qui occuperait mes pensées et mes rêves. Celle qui de ses mains rendrait hommage à mon cœur d’homme. Oh laisse-moi te garder jalousement à mes côtés ma princesse, mon amour ! Peut-être est-ce aussi ta force et ton courage qui ont éveillé de si doux sentiments dans mon âme torturée. Car il n’y a pas que mon cœur qui t’aime mais tout mon être. Maintenant que ta dernière victime est sur le point de succomber, je peux enfin t’avouer en toute honnêteté l’adoration que j’ai pour toi.
- Mon roi…commença la jeune femme sachant pertinemment qu’elle ne ressentait pas les mêmes choses que son bienfaiteur.
- Chut ma douce. Ne gâche pas ainsi ce moment de pur bonheur. Laisses-moi t’offrir mon corps comme tu m’as offert le tien. Couvres-moi de baisers comme je l’ai fait sur tes lèvres si douces. Aimes-moi comme je l’ai fait à chaque instant de ma vie. Plus rien à présent ne pourra nous empêcher de vivre notre amour. »
Le roi maintenant dévoré de passion, souleva la jeune femme comme si elle était un cadeau des Dieux et la porta jusqu’au douces couvertures de satins bleues qui recouvraient la couche. Il saisit une rose reposant dans un vase de porcelaine nacrée sur la table basse faite de bois de chêne et avec tendresse et douceur caressa le cou dénudé de sa belle. Tout aussi amoureusement il lui ôta sa veste et embrassa la poitrine ferme et ronde qui s’offrait ainsi à ses lèvres. Elena sentit le plaisir la frôler de trop près et se sentait honteuse de trahir ainsi Nicholas et son Roi. Mais avait-elle le choix ? Lui laissait-on le choix de s’offrir à qui elle le désirait ? Pour tout dire non. Elle laissait donc les doigts se balader langoureusement sur son corps avant d’étreindre à son tour son souverain avec une passion qu’elle ne se connaissait pas. Son corps tout entier réclamait que l’homme la prenne avec passion, lui offrant de nouvelles sensations. Ce fut ainsi avec tout l’amour qu’il pouvait offrir à son ange, que Frederic pénétra dans le château secret de la frêle jeune femme. Leurs mains se joignirent pour ne plus que s’emmêler. Leurs yeux brillaient tels deux rubis identiques et ils poussèrent des râles de jouissance quand enfin le flot se déversa dans la colline féminine. Elena sentit tout son corps se raidirent sous la puissance de l’homme qui lui apportait autant de plaisir et s’agrippa à lui plus fort que jamais, lui tailladant la peau du dos. Frederic n’en était pas moins heureux quand il découvrit le plaisir qu’il inculquait à sa future promise.