Comme les chants m’enchantent et comme j’oublie, nuit et mélancolie. Que les orgues appellent mes nuits, douce folie. Le parfum d’un orchestre, l’air d’une fête, oui, j’oublie la vie. Comme les cuivres tempêtent, la musique dans ma tête, douce et infinie. L’âme prophète des futurs et des peut-être, jetés à la fenêtre. Simple boulette brûlée au feu de mon être.
Comme les chants m’enchantent et comme j’oublie, nuit et mélancolie. Que les voix ne cessent jamais après la pluie. Que le vent m’arrête si j’oublie l’envie et le reste, où le rythme me conduit. Du violon céleste, musique de vie. De la harpe enchanteresse qui hantent nos nuits. A tout ce bruit, je dis oui.
Comme les chants m’enchantent et comme j’oublie, nuit et mélancolie. Que vienne la nuit, souffle d’éther, sur nos nuits. Que le vent malmène nos songes de jadis. Les angoisses et les cris, les sombres insomnies balayés par nos vies. Au son des trompettes, célébrer la défaite de l’ennui. La musique est ma vie.