Allez je mis met aussi !
Je vous présente un petit extrait d'une nouvelle histoire....(je l'ai déjà posté sur le forum de CeZaMe), je voudrais avoir votre avis à vous aussi ^^
Je précise que le titre n'est pas définitif, j'ai pas encore d'idée !
Si vous voulez voir d'autres textes déjà aboutis (ou presque), il y a mon blog consacré à mes écrits en tout genre et de plus en plus à d'autres sujets aussi
Bonne lecture !
(Toutes les remarques et critiques sont les bienvenues, elle font avancer le smilblik
)
Il faisait nuit noire, encore une de ces nuits sans lune, lorsqu’elle ouvrit brusquement les yeux. Quelqu’un approchait. Elle tendit la main vers ses armes déposées sur sa droite avant de s’endormir. Le bruit s’intensifia, se dirigeant vers elle sur la gauche. Elle referma le poing sur son bâton et le fit glisser sans bruit jusqu’à son flanc. Les yeux à demi-ouverts, elle tenta d’observer l’endroit d’où provenaient les pas. Il s’agissait bien de pas. Des pas volontairement lents et discrets. Soudain, un froissement lui parvint aux oreilles, elle empoigna son arme à deux mains et se remit sur ses pieds, les genoux fléchis, prête à parer le moindre coup.
En un instant, la silhouette fondit sur elle. Elle eut le temps d’apercevoir l’étincellement d’une lame avant de se jeter sur le côté et de frapper d’un grand coup dans le dos de son attaquant. Un cri de surprise s’échappa de la bouche de ce dernier lorsqu’il manqua tomber à terre. Ayant repris son équilibre, il se retourna et attaqua de nouveau sa cible. Cette fois-ci, elle bloqua directement le coup et d’une rotation du bâton, désarma son adversaire. Encore étonné de l’expérience au combat de sa victime, il s’immobilisa en la regardant ramasser son épée perdue. Elle la pointa en direction de la poitrine de son assaillant.
En s’approchant, elle pu enfin apercevoir plus en détail l’inconnu. La silhouette était celle d’un jeune homme, du moins d’après ses traits, d’une stature quelques peu trapue. Il la regardait d’un air ahuri et à la fois plein d’admiration. Elle s’avança un peu plus encore afin qu’il puisse lui aussi l’observer et voir son visage. La pointe de l’épée lui frôla le torse et il sembla réprimer un frisson de peur.
-« Qui es-tu et que me veux-tu ? »
La voix douce qui s’éleva contrastait avec l’attitude guerrière de l’elfe. Oui, une elfe. Plus grande que son attaquant, son allure fine cachait bien les talents dont elle venait de faire preuve quelques temps auparavant.
-« Je…je ne fais que suivre les ordres, ma dame ! Je vous en prie, ne me faites pas de mal, je ferais tout ce que vous voudrez… »
Un jeune garçon, sa voix le trahissait à présent. Plus jeune qu’elle ne l’aurait songé.
-« De qui reçois-tu tes ordres alors ? Me croient-ils si faible pour oser m’envoyer un jeune puceau tout juste sorti de l’enfance ? »
Le garçon resta bouche bée pendant un instant, ne sachant pas comment répondre à l’insulte. L’elfe intensifia la pression de l’épée sur son torse.
-« Alors ? Aurais-tu perdu l’usage de ta langue ? »
Le vent se leva et les feuilles des arbres alentours bruissèrent légèrement.
-« Je ne sais pas, ma dame. Je ne fais que suivre les instructions de la missive. Cela fait plusieurs jours que je vous suis. Je suis loin de chez moi à présent. Une grosse prime devait m’attendre une fois…une fois que je l’aurais accomplie… »
Sa voix se mit à trembler de peur, montrant une fois de plus sa jeunesse. Les yeux de l’elfe brillaient d’une étrange intensité, quelque chose d’indéterminable. Néanmoins, contre toute attente, elle baissa son arme.
-« Bien ! Tu m’as l’air sincère. Installes-toi près du foyer en attendant que je le rallume. Mais fais attention, si tu t’enfuis, je te rattraperais sans aucun souci, tu m’entends ? »
Le jeune garçon hocha la tête, le sourire aux lèvres et soupira de soulagement. Il alla s’asseoir près du foyer, ne quittant pas des yeux l’elfe tandis qu’elle remplissait de brindilles et de bois sec le cercle de pierre. D’un geste rapide qu’il ne comprit pas, le feu jaillit devant ses yeux et une douce chaleur commença à se répandre autour d’eux. Elle prit place en face de lui et le regarda droit dans les yeux.
-« Chez moi, on me nomme Mirwen, mais je pense que tu le sais déjà…Quel est le nom que l’on te donne ? »
-« Mes parents m’appellent Sylvalin mais au village, tout le monde me surnomme le « furet » car je met mon nez partout et personne ne me voit ni m’entend arriver. »