Dans les pas de Roanne

Voilà, je viens faire ma petite pub perso .

Lorsque j'ai créé mon blog, en octobre 2005, c'était avant tout comme support, pour présenter entre autre mes animaux. Car je vis entourée de plein de bêtes, et souvent la question qui revenait était "tu n'as pas un site ? avec des photos ?".
Du coup, j'ai utilisé la plateforme over-blog pour créer mon site : http://amonsul.over-blog.com

Pourquoi Amon Sûl ? Tout simplement parce que je suis "totalyfan" de Tolkien, et que les évènements qui se déroulent dans les ruines de la tour de garde du mont de Sûl sont l'un des point fort de la Communauté de l'Anneau. La sonorité me plaisait et j'ai choisi ce nom comme préfixe pour les chatons qui sont nés chez moi.
Du coup, c'est tout naturellement devenu le nom de mon site.

Et puis... j'ai eu la bonne idée d'écrire en en-tête que j'aimais lire de la fantasy, du fantastique. Du coup, je me suis liée avec d'autres amateurs de ce type de littérature.
Et puis je ne sais plus trop pourquoi, en rebondissant sur mon pseudo, et sur le personnage d'un lutin, une danthienne pour être précise... j'ai commencé à écrire. Cela devait être une nouvelle humoristique, avec un brin de fantasy.

Mais cela a pris une ampleur inattendue !

Et voilà... je termine aujourd'hui le 7ème chapitre et j'entame le 8ème dans la foulée.

Comme ce 1er post est un peu long, je vous laisse souffler et j'en écris de suite un autre pour situer Roanne et essayer de vous la décrire un peu.
En espérant, si vous ne la connaissez pas, que vous aurez envie de découvrir ses aventures.

Ma seule frustration : je ne peux pas donner un visage à mes personnage, donc je laisse les lecteurs les imaginer. Désolée, je suis nulle en dessin, et je n'ai même pas le temps de scribouiller !

Alors, pour mieux connaître Roanne, l'idéal est de faire un tour dans mes extras : http://amonsul.over-blog.com/article-1903548.html

Roanne est tout simplement une jeune femme qui voit la vie se dérouler tranquillement, doucement. Elle travaille pour et avec ses parents adoptifs. Elle croque la vie à pleines dents, même si elle n'en espère pas grand chose, au fond, la regardant passer avec une certaine insouscience.

Niña vient donc y mettre un peu de piment, suivie ensuite par des évènements étranges.

Roanne va devoir alors se secouer un peu et découvrir qu'elle vaut certainement plus qu'elle ne le croit. Tout en parlant des évènements dont elle va être témoin.

Autour d'elle gravitent d'autres personnage auxquels je me suis attachée, à découvrir au fil de la lecture.

A noter, j'essaye de mettre autant que possible de la légèreté dans ce récit, un peu de suspense aussi. J'espère que les personnes qui le découvrent se font autant plaisir à le lire que moi à l'écrire... désolée s'il y a une touche appuyée de romanesque, c'est presque pô fait d'exprès. Mais fallait s'en douter, une fille qui imagine les aventures d'une autre fille... voilà le résultat .

Il faudra que tu mettes des extraits ici pour donner envie aux gens qui ne connaissent pas!

Aïe, c'est très difficile de donner envie avec un extrait pas trop long...

Heu... faudra que je trouve un passage sympa.

Ou léger, ça peut être marrant aussi de vous montrer ce côté là .

Bon, je vais y réfléchir, pas simple !

Tu dois bien avoir quelques passages caractéristiques de ton perso ou de ton univers.

Je me suis habillée de façon pratique. Pantalon en cuir assez large pour être doublé de bons collants, bottes en cuir gras, col roulé épais dissimulant plusieurs épaisseurs de protection. Pour mon plaisir, j’ai de la soie contre la peau. Sa douce chaleur est réconfortante. Je termine mon assiette, attrape une écharpe et un long manteau de cuir doublé, enfile mes gants, et je sors. J’ai tressé mes cheveux, mais je décide de ne pas mettre de bonnet, ça m’évitera un air trop ridicule le temps que je sorte du bourg.
Je n’ai pas tord car je croise de nombreuses personnes ! Mais j’ai déjà les oreilles douloureuses lorsque je passe les portes. Finalement, je sors mon bonnet de l’une de mes poches, et je pars à travers la campagne blanche, vers l’ouest. Cela m’évitera d’avoir le soleil dans les yeux à mon retour. Il y a une forêt à l’ouest du bourg. En marchant d’un bon pas, la petite route étant un peu dégagée, je pourrais m’y rendre et faire ensuite demi-tour à sa lisière pour être de retour avant la nuit. Par précaution, j’ai emmené avec moi le petit globe lumineux que m’a offert Maître Jocelin. Je sens qu’il irradie une très légère chaleur au fond de ma poche. Si mes gants ne suffisent pas à me protéger les mains, je pourraient toujours l’utiliser pour me réchauffer.
Je pars donc nez au vent (sauf qu’il n’y a pas le moindre souffle d’air). Je marche d’un bon pas, ralentie parfois par quelque congère. Je me retrouve aussi à rire de façon totalement idiote lorsque je me retrouve dans de la neige jusqu’à la taille : la tempête a rempli un fossé que je n’ai pas vu. Je m’extrais de ce faux pas de façon très désordonnée, espérant juste qu’il n’y avait pas trop d’eau au fond. Heureusement, mes bottes sont intactes. Je repars joyeusement, juste un peu plus blanche et essoufflée. Finalement, j’ai rapidement chaud ! Je retire mon bonnet. J’ai la tête ailleurs, quand un mouvement dans la haie qui borde le chemin, à la limite de mon champ de vision, attire mon regard.
Un lutin ! très différent de ma Niña… plus grand, il doit faire presque 50 centimètres de hauteur. Il a l’allure d’une vieille branche terreuse. Il se confond presque avec la haie. Sa peau très sombre et tannée, pleine de rides, rappelle l’écorce d’un arbre. Sa barbe et ses cheveux ressemblent à de la mousse, malgré leur couleur grise. Ses vêtements ressemblent à des lambeaux, et se confondent avec la couleur de la peau. Il est de toute évidence en peine. Il cherche à extraire quelque chose qui semble coincé sous la neige. Je me suis arrêtée, je ne sais pas si je dois lui faire connaître ma présence ou non. Je ne voudrais pas le surprendre. Je choisi la solution la plus discrète : je tousse. Il s’arrête, lève ses yeux sur moi. On croirait 2 pierres précieuses, 2 émeraudes enchâssées dans un morceau de bois… Il a l’air très surpris. Il est expressif malgré son aspect végétal.
« Ca alors, une humaine qui voit mieux que les autres !
- Bonjour, vous aviez l’air en peine, je me suis arrêtée pour savoir si vous aviez besoin d’aide.
- Et bien ce ne serait pas de refus ! » Il semble hésiter…
« Comment puis-je vous aider ?
- Si vous pouviez me dégager cette vieille racine, cela me suffirait. »
Je m’approche, interloquée par la demande, car je ne vois pas comment je pourrais dégager une racine gelée. Je m’accroupie à côté du lutin et je comprends mieux. Il y a un objet coincé derrière la racine. Il est difficile de faire bouger la racine tout en dégageant l’objet. J’attrape la racine à 2 mains et essaye de la déplacer sur le côté. Dès que le lutin le peut, il attrape l’objet de son côté et tire de toutes ses forces. Cela ressemble à un petit coffre, et il est coincé. Lorsqu’il vient, le lutin perd l’équilibre, vient me heurter et nous nous retrouvons tous les deux assis par terre. J’éclate de rire, et le lutin aussi. Il me regarde d’un air grave et me dit « Merci pour ton grand cœur, amie du petit peuple ». J’ai l’impression d’avoir déjà entendu cela. Il ajoute « Tu devrais rentrer à l’abris de ton bourg jeune humaine. Il ne fait pas bon se promener seul par les temps qui court, ni pour les humains, ni pour le petit peuple. » Avant que j’ai le temps de lui demander ce qu’il entend par là, il me fait une jolie courbette, et semble disparaître dans la haie avec dextérité.
Je me relève, vraiment étonnée. Cette fois-ci, c’est décidé, je vais parler sérieusement avec Niña. Et hors de question de la laisser dévier sur les chiffons !
Suivant les recommandations du lutin au mystérieux coffre, je fais demi-tour.
Je ne marche pas depuis plus de 5 minutes, quand j’aperçois un cavalier qui vient vers moi d’un bon train. Je suis surprise de reconnaître Arthus, qui arrête son cheval à quelques pas de moi. « Roanne, c’est Tomhas qui m’envoie. Il souhaite que tu reviennes pour prendre ton service un peu plus tôt, si possible. » Je regarde Arthus droit dans les yeux, sans sourire. Les personnes que j’ai croisé ont du lui apprendre que je suis sortie du bourg vers l’ouest.
« L’activité actuelle de l’auberge ne justifie pas une telle requête. Il serait peut-être plus juste d’avouer que Tomhas ne veut plus que je sorte du bourg pour me promener seule, non ? » Le silence d’Arthus me laisse croire qu’il ne s’attendait pas à une question si franche. Et qu’il ne souhaite pas y répondre.
« C’est d’accord, je te suis Arthus. De toute façon j’étais déjà sur le chemin du retour.
- Si tu montais en selle derrière moi, nous irions plus vite. »
J’accepte car j’ai l’impression qu’il s’agit d’un ordre plutôt que d’une proposition. Il m’aide à me hisser derrière lui et demande aussitôt à son cheval un petit galop. Je m’accroche de toutes mes forces à la taille du grand cavalier. Nous arrivons rapidement au bourg, puis à l’auberge. De nombreuses personnes nous voient passer. J’ai les joues rouges et ma tresse à moitié défaite vole derrière moi.
Alors là, c’est certain, ça va jaser ! Mais je n’y suis absolument pour rien ! Et j’ai d’autres soucis en tête que ma réputation… Tomhas a intérêt à me dire ce qui se passe !

Voilà Dahud, j'ai repensé à ce passage là.

Ce qui m'agace ? j'ai encore trouvé des fautes en le relisant !

Celles que j'ai vues sont corrigées, mais il doit bien y en avoir d'autres...

Un petit plus ! Note : Alhia est une jeune femme de 24 ans, blonde, très intelligente, issue d'une famille aisée qui possède des terres (et fait donc partie des notables du bourg). Elle loge temporairement dans l'ancienne chambre de la soeur adoptive de Roanne car elle s'est quelque peu embrouillée avec ses parents. A noter, Roanne habite dans les combles des Trois Dragons, la taverne, auberge et salon de thé qui appartient à ses parents et dans laquelle elle travaille.

Alhia est restée avec moi jusqu’au bout, et nous montons ensemble. Je la sers contre moi lorsque nous nous séparons devant nos chambres. Elle a l’air de se sentir mieux qu’au salon de thé, la soirée lui a redonné des couleurs et elle m’assure qu’elle dormira bien. Je pense qu’elle s’inquiète surtout pour sa famille.
J’ouvre la porte de ma chambre et reste saisie… de surprise, de joie et… d’effroi.
Niña est de retour ! Mais dans quel état !
Elle a l’air aussi fatiguée qu’une humaine qui n’aurait pas dormis pendant 2 jours. Ses vêtements sont défraîchis. Et il y a de la peur dans son grand regard noir, sentiment que je n’y ai jamais vu. Je file récupérer le globe de lumière de maître Jocelin dans le tiroir de mon chevet, le pose sur mon lit, m’approche doucement de Niña qui est assise sur ma table de toilette, la prend avec délicatesse dans mes bras tout en lui parlant avec douceur. Comme je le ferais avec un enfant effrayé. Elle semble comme en état de choc, elle se laisse faire. Elle semble tellement fatiguée, elle qui est habituellement si vive.
Je la dépose contre la boule, dans le creux de l’édredon. Elle semble se détendre d’un coup et s’enroule autour du globe de lumière. Elle murmure quelques mots dans une langue qui m’est inconnue et semble s’endormir. Je lui replace une mèche de ses magnifiques cheveux, et la regarde avec tendresse. Qu’a-t-elle bien pu faire, et découvrir, pour me revenir dans un pareil état ?
Je repense à la peur que j’ai vu dans les yeux de la petite Danthienne. Elle doit être proche de celle qu’on a du lire dans les miens dans les heures qui ont suivi la découverte de la carcasse du bœuf. L’angoisse m’étreint.
Je vais chercher un autre édredon. Je me change rapidement et me couche en chien de fusil, à côté de Niña. Je reste un certain temps éveillée, à la regarder dormir. Nous sommes toutes les deux recouvertes par l’édredon et le globe de Maître Jocelin diffuse une douce lumière, apaisante. Je finis par sombrer dans un profond sommeil. Mes rêves y sont agités, mais à chaque fois que je m’approche de l’éveil, la lumière passe mes paupières et je sens qu’il n’y a rien à craindre, que je peux rester endormie. Je pensais passer la nuit à faire des cauchemars atroces, peuplés d’animaux mutilés, mais le globe de Maître François semble protéger mes songes.
Je ne savais pas qu’il pouvait avoir une telle propriété.

Voilà qui donne mieux une idée!
Il va falloir que j'aille voir cela un jour,xa a l'air pas mal!Moi aussi,j'ai du retard dans mes lectures!

C'est très bon... La description du lutin est fascinante, moi non plus je ne suis pas bonne en dessin, mais quand on manipule bien les mots, on peut arriver aussi bien à dessiner nos personnages dans la tête de nos lecteurs.

Merci Maja .

Roanne est une artiste qui s'ignore!

Très sympa cette histoire....bon par contre personne aurait un remède pour que quand on se plonge dans une lecture le temps rallonge... parce que là, j'aurais jamais le temps de lire tout partout c'est vraiment mal fait ce timing